Le précepte de base de l’arrosage d’un jardin, c’est une irrigation intégrée et automatique pour apporter l’eau nécessaire aux végétaux, aux pelouses, arbustes, arbres, bacs, jardinières, en quantité suffisante, mais en tenant compte du climat quotidien.
Le principe de base donc, c’est d’apporter ni trop, ni trop peu d’eau.
Irrigation intégrée, à savoir les systèmes de tuyaux est enterré, ainsi que les arroseurs, plus de tuyaux ni d’arroseurs à déplacer.
Irrigation automatique, c’est un boîtier de contrôle qui dirige l’ouverture et la fermeture des vannes, plus nécessaire d’ouvrir ou fermer manuellement des robinets, ni de chronométrer les temps d’arrosage.
Alors, une équation se fait jour inévitablement :
– La bonne quantité, au bon moment, un arrosage uniforme ;
– En fonction du végétal ;
– En fonction du sol ;
– En fonction de l’exposition ;
– En fonction du climat ;
– Choisir des irrigations de nuit.
Chaque jardin à un réglage de l’arrosage particulier et spécifique, certains espaces du même jardin, en fonction de leurs expositions, n’ont pas forcément les mêmes besoins en eau.
C’est pourquoi la société LUBERON – PROVENCE – Jardins propose des solutions adaptées à tous les jardins, cela se traduit par des arroseurs et des systèmes de goutte-à-goutte adaptés.
Le pilotage peut être réalisé par programmateur, assisté ou pas de sonde et complété ou pas par la domotique permettant un contrôle par smartphone ou tablette.
La société LUBERON – PROVENCE – Jardins assure également la maintenance des systèmes d’irrigation, de la mise en route à la fin de l’hiver à l’hivernage à l’automne.
Notre philosophie générale sur l’irrigation c’est d’apporter autant d’eau que nécessaire mais surtout aussi peu que possible.
Dans le secteur résidentiel, il existe principalement 3 types d’arroseurs :
– Les sprinkler : Pour les très grands espaces ;
– Les asperseurs : Pour les grands espaces ;
– Les tuyères : Pour les petites surfaces ;
Le système goutte à goutte est la principale technique d’irrigation localisée utilisée par LUBERON – PROVENCE – Jardins cette technique permet de faire des économies d’eau, d’apporter l’eau là où il faut, tout en évitant les ruissellements et l’évaporation trop importante. C’est un arrosage localisé et précis.
Nous trouvons également 2 types d’arrosage ou irrigation localisé, pour l’arrosage plein sol :
– Avec goutteur auto-régulant :
Un goutteur est directement installé sur une canalisation semi-souple (souvent du 16 mm) et un micro-tube conduit l’eau précisément au pied de la plante. La seule perte d’eau dans ce cas est l’évaporation. Avec ce système nous sommes certains que l’eau est distribuée au bon endroit. L’extrémité du micro-tube est maintenue au pied de la plante à l’aide d’un pique de maintien (ou crampon échasse).
– Tuyau de 16 avec goutteurs intégrés, chaque goutteur est équipé d’un système autorégulant et d’un système anti-siphon (pour éviter les pertes d’eau lorsque le système est hors fonctionnement) pour l’irrigation de tous les végétaux. Ces goutteurs ont un mécanisme auto nettoyant pour ne pas se boucher avec les petites impuretés ou le calcaire, ainsi qu’une protection contre l’intrusion des racines.
– Système de filtration :
Tous les systèmes d’irrigation localisée nécessitent entre la vanne et la distribution un mécanisme, ou moyen de filtration.
Le but de ces filtres est de protéger le système d’irrigation localisé, afin d’empêcher l’obstruction des goutteurs. Le choix de ces filtres est fait en fonction des caractéristiques de l’eau à utiliser et du débit nécessaire au goutteur.
La capacité des filtres est, en irrigation résidentielle, exprimée en MESH (maille traduit de l’Anglais), ce qui est une mesure anglo-saxonne qui indique le nombre de mailles par pouce carré.
Actuellement dans l’entreprise LUBERON – PROVENCE – Jardins nous utilisons 2 types de filtres :
* Filtre à tamis :
L’eau passe à l’intérieur d’un tamis (cylindre ressemblant à une cartouche), puis ressort par le deuxième tuyau. La sélection du MESH (taille de la filtration) est fonction de la qualité de l’eau. Le nettoyage est très simple, il est à réaliser plusieurs fois en saison.
* Filtre à disque :
Filtre bien souvent cylindrique, en Y (position du filtre par rapport à l’écoulement de l’eau), constitué d’une masse filtrante composée de disques empilés les uns sur les autres autour d’un axe. Ce genre de filtre permet une filtration plus fine, mais demande un entretien avec un récurrence importante et surtout une attention particulière lors du nettoyage. Il n’est pas rare de devoir le changer plusieurs fois en cours de saison suivant la matière composant ce type d’élément filtrant.
Dans certaines situations, pour éviter de gros travaux et pour des interventions ponctuelles, nous pouvons poser un programmateur équipé d’une vanne sur un robinet extérieur et ainsi assurer de l’arrosage localisé à moindre frais, avec peu de dépense économique.
Cet équipement se nomme programmateur nez de robinet.
Ce système permet d’arroser des plantes isolées ou sur terrasse, sans avoir à réaliser de travaux d’infrastructure.
Il existe deux types de réseaux, les réseaux de distribution de l’eau et les réseaux de commandement bien souvent appelé circuit de commandement :
Son cœur est le « programmateur » cf chapitre plus loin, cependant pour qu’il fonctionne, il lui faut de l’énergie et la capacité de transmettre les informations.
En amont, une liaison est à créer entre une prise de courant 220 volts et le programmateur. Excepté si le choix s’est fait sur un programmateur fonctionnant en 9 volts, alors, simplement des piles (batteries) est à introduire dans le programmateur.
En aval, entre le programmateur et les électrovannes, c’est un courant de 9 volts qui est transporté pour créer l’impulsion qui va ouvrir ou fermer l’électrovanne.
Ce réseau aval est enterré et doit être protégé et repéré pour éviter toute coupure du circuit. Le raccord entre le câble de commandement et le câble de l’électrovanne doit impérativement être réalisé à l’aide de connections étanches de type DBM, ou (connexions quick connect decibel-multiwatts inférieure à 30 watts), totalement étanche à l’aide d’un gel interne. Chaque connexion peut accueillir 3 câbles.
Ils sont composés de tuyaux noirs, décrit comme PE à savoir sa matière, le polyéthylène, résistant à la pression locale. Ce type de tuyau est imputrescible, résiste à certaines températures basses, idéal pour être enterré.
Différentes dimensions sont utilisées dans les jardins résidentiels, du 20, du 25, du 32, du 40, du 50 mm plus rarement.
En cas d’utilisation de ce type de tuyau pour de l’eau potable, utiliser un tuyau à bande bleu ! C’est impératif.
Ces tuyaux sont raccordés entre eux, avec les électrovannes ou avec les arroseurs à l’aide de raccords compression pour éviter toutes fuites. Ce type de raccords est en polypropylène et son fait pour être enterrés, ils résistent à l’arrachement, à l’écrasement et à la pression, jusqu’à 16 bars. Ce type de raccord est un élément incontournable d’un réseau d’irrigation.
Il existe trois types de programmateurs :
– Digital à fonctionnement sur le courant secteur de 220 volts, avec transformateur ;
– Les mêmes programmateurs digitaux que ci-dessus mais fonctionnement par batterie (piles) ;
– Les programmateurs fonctionnant avec batterie (piles) et réglable à l’aide du bluetooth sur un smartphone ;
Les systèmes d’irrigation, quels qu’ils soient, localisés (goutte à goutte) ou aspersion, nécessitent un entretien à deux niveaux :
L’idée première de cette action et de s’assurer que l’ensemble du système est en parfait état de fonctionnement. L’entretien ou la maintenance du matériel d’irrigation est probablement l’activités la plus importantes en cette période.
L’action de mise en fonctionnement ou la maintenance d’un système d’irrigation consiste en une révision complète de tous ses composants, depuis le point d’alimentation en eau, jusqu’aux arroseurs et goutteurs, y compris le système de commandement s’il y en a un.
Les filtres doivent être démontés et nettoyés, les vannes et électrovannes doivent toutes être testes les unes après les autres.
Toutes les têtes d’arroseurs doivent être nettoyées des saletés qui les recouvrent ou les bouchent. La buse de chaque dernier réseau doit être démontée pour permettre un nettoyage du réseau à l’eau claire.
En dernier, un test de « chaînage » est à effectuer avec le programmateur, afin de s’assurer que tous les réseaux fonctionnent bien avec le commandement électrique.
Cette opération consiste à mettre l’ensemble du réseau, tous les circuits d’irrigation en position neutre, sans fonctionnement, purgés, pour résister aux périodes de gel.
Il est important à savoir que dans certaines zones du Luberon et de Provence les températures peuvent être négatives (jusqu’à – 9 dans la vallée de Gordes).
Cette technique place l’ensemble des éléments constituant le réseau en capacité de résister à ces périodes délicates.
L’ensemble des réseaux doivent-être mis hors pression et vidangés. Même si les tuyaux en polyéthylène ont une certaine souplesse, donc en capacité de se dilater, toutefois l’eau à l’intérieur pourrait provoquer des fissures sur le tuyau même ou causer des dommages aux pièces connectives.
La vanne principale du système d’irrigation doit-être fermée et bien évidemment protégée du gel, soit dans un local hors-gel ou avec des matériaux tel que la laine de roche ou autre.
Si le réseau comporte une sonde de pluie, il est également nécessaire de la démonter pour ne pas quelle gèle.
Expliquer quelques termes spécifiques à l’irrigation est pour nous LUBERON – PROVENCE – Jardins quelque chose de très important, c’est ce qui permet au client de soit comprendre comment est réalisé son irrigation, soit comprendre les techniques en termes de temps, soit comprendre le devis proposé.
– Toutes les buses que nous utilisons sont des buse MPR (Matched Precipitation Rate), à savoir que la quantité de précipitations pour une zone donné est d’une très grande précision. Ce qui permet d’apporter la seule quantité d’eau nécessaire, démarche logique pour endiguer le gaspillage l’eau.