LE TOPIARIUS DU JARDIN

Dans la Rome antique c’est le TOPIARIUS qui donne définition au jardin. Ce jardinier-artiste, esclave, dont les fonctions particulières étaient de s’occuper de l’opus topiarium. On comprenait sous ce nom la culture et l’entretien des arbres et des arbrisseaux, la formation et la décoration de tonnelles et de bosquets, la taille des arbres verts, auxquels, au moyen de la serpe et du sécateur, on faisait prendre mille formes étranges d’oiseaux, d’animaux, de monstres, etc, semblables à celles qui étaient si recherchées dans les jardins gardens hollandais au siècle dernier.

Homère, quant à lui, nous donne à contempler les jardins d’Alkinoos sur l’île des Phéaciens, à travers le regard émerveillé d’Ulysse.

Que ce soit le jardin d’Alkinoos ou l’île de Calypso imaginés par Homère, les îles Fortunées célébrées par Horace, le jardin d’Eden, décrit dans la Bible, sont d’autres manifestations de cet idéal, car les cultures humaines ont toujours rêvé du sublime d’un jardin pour une vie de douceur.

Le Sakutei-ki (création des jardins), recueil japonais sur la façon de créer les jardins à l’époque des Heian (784-1185), décrit déjà, ce que nous appelons les jardins résidentiels ! Une symétrie du jardin caractérisait ces espaces, tout à l’extérieur était ordonnait autour de l’habitation. Les actions contemporaines ne sont pas sans mimétisme de cette période du style Shinden, comme les écorces de Cyprès au sol – à la fois pour décorer mais déjà pour limiter la croissance des mauvaises herbes et l’évaporation de l’eau. 

Sans être l’appel d’une terre promise, les jardins « anglo-chinois » du 18ème siècle sont des cautions culturelles avec une légitimité historiques provenant de Chine avec le style « Qi Qiao ». Encore aujourd’hui ce style allie la culture chinoise, sa technique des jardins, sa culture des jardins avec kiosques, ponts avec des symboles politiques et la liaison entre les plantes, multiples variétés d’une même essence, les animaux et l’eau. Les empereurs avaient à leurs dispositions des milliers d’hommes, et des dynasties marquèrent leurs époques.

Nous ne sommes pas des esclaves de jardins, mais des amoureux, des passionnés, nous avons de l’engouement, de l’enthousiasme, peut-être des prédispositions pour les jardins, mais c’est l’engouement de nos clients qui nous conforte dans notre quotidien pour assouvir ce travail avec plaisir.

Comme l’a écrit A. Baraton dans « Dictionnaire amoureux des jardins » « Je sais aujourd’hui qu’un jardin n’est pas uniquement un agencement d’arbres, d’arbustes et de fleurs, il est le passé et l’avenir d’une région, d’un pays, d’une religion, d’une civilisation. » Notre passion nous donne à travailler avec cette philosophie et prendre part à la dynamique du vivant.

Riche d’une formation supérieure dans le paysage, touchant à la création, l’entretien et la maçonnerie paysagère, additionné à des expériences dans différentes régions de France et dans différents pays étrangers, plus ou moins lointain, le responsable de l’entreprise LUBERON – PROVENCE – Jardins met au service des prospects et clients de réelles connaissances, aussi bien techniques que qualitatives, de véritables acquis pour la beauté des jardins.

Cette expérience a pour objectif de satisfaire le client et de transformer le jardin préoccupation en jardin plaisir.

Au fil des années et même des décennies, les acquis de l’expérience ont permis de mettre en place une structure ayant pour objectif de réaliser, d’entretenir les jardins et espaces verts les plus variés. En s’adaptant aux multiples sollicitations et contraintes grâce à des connaissances et des savoirs professionnels variés de haute qualité, vos interrogations trouveront réponse avec l’entité LUBERON – PROVENCE – Jardins.

Créer un jardin, c’est être fondateur d’un jardin ou d’un paysage.

Entretenir un jardin, c’est le restaurer, lui donner renaissance ou, plus spécifiquement, l’assister pour lui garder bonne vie.

Plus qu’une entreprise, nous nous voulons des partenaires pour concrétiser vos désirs, vos envies, vos rêves, donnons vie à la vie du jardin ou tout simplement assurer les taches simples et quotidiennes.

Notre maxime, notre passion des jardins, pourrait trouver sa philosophie dans « Je vois des jardins partout » de Didier Decoin, lorsque ce dernier dit : « Je ne suis sans doute qu’un jardinier-usager, un jardinier-profiteur, un jardinier-jouisseur. Je vais le nez en l’air et les mains dans les poches, au gré des allées d’herbes fraîches qui sinuent entre les Euphorbes, les massifs d’Iris, les grandes Pivoines et les Fougères de sous-bois des amoureux ».

Quelque soit la tache que vous voulez nous confier, de la tonte à la création du jardin en passant par le débroussaillage, ou du désherbage de massif, notre philosophie est la même : vous satisfaire et répondre à votre besoin.